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  • Très haute "marée basque". Chanson météorologique

    Très haute "marée basque" (en hyperlien : hommage à une certaine chanson française météorologique)

    Je m'inspire de la manchette de l'édition du 30 avril du Midi olympique, commentant la victoire du BO la semaine dernière sur Perpignan. medium_Midol30avril07.jpg

    Que vont-ils bien pouvoir trouver demain pour qualifier la remontée impressionnante que le BO a confirmée hier samedi 5 mai en remportant haut la main le match contre le Stade français (22-13) au stade Aguilera ? medium_BOStade5mai_BO_.jpgCe serait vraiment de mauvais goût de faire allusion aux torrents qui ont catastrophiquement submergé le Pays basque cette semaine, alors que Paris restait sous un ciel désespérément bleu, frôlant depuis un mois la mention de "pays imbécile où jamais il ne pleut".

    J'espère (car vous l'avez tous compris, mon coeur de môme piaf penche pour le Stade français qui voit la vie en rose... pardon Serge, mais ça ne m'empêche pas d'applaudir ton magnifique club pourpre), j'espère que cet azur ne me fera pas enrager et viendra illuminer aussi l'affontement Paris-Perpi de dimanche prochain, auquel je me fais une joie d'assister - sans parapluie (rose) ?

    En attendant, je suis curieuse de voir de quel arc-en-ciel le Midol se fendra pour percer l'uniformité cocardo-bleusaille des manchettes présidentielles demain matin...
    Et moi, je me fendrai bientôt d'un article exclusivement consacré au Midi Olympique : "il le vaut bien", non ?

    NB  - Cet article est aussi un hommage "à une certaine chanson française" : en dehors de Piaf expressément nommée, cliquez sur les liens pour voir à qui d'autre il est fait allusion et vous tomberez sur un site très bien fait...

    NB 2 - Serge, j'ai trouvé cette fois une photo plus accordée aux humeurs du ciel rugbystique : avec ton maillot rouge pourpre basque et un arc-en-ciel façon rasta qui protège ta boîte crânienne, même le retentissant bouclier de Brennus peut te tomber sur la tête...

    medium_BetsenCasqueSport365FR.jpg

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  • SF bat Brive, mais où sont les pavés ?

    Stade français bat Brive, mais où sont les pavés et le rugby des fortifs ?

      par Mezetulle

    De quoi faire enrager Tillinac et lui faire écrire encore de belles pages bougonnes comme je les aime. Paris bat Brive, on aura tout vu et  Alfredou Roques, le Porthos de Cahors issu de Tulle - mais qui préfère quand même Brive à Paris - en medium_SF-Brive070407_PhotoSF_.jpgavale un pavé surgi sous la pelouse de Jean Bouin (1).

    Soyons juste : comme chacun sait, Paris reste une grande ville corrézienne de France - même depuis que Chichi n'est plus maire !  - comme elle est aussi ville auvergnate, ariégeoise, italienne, bretonne, landaise, anglaise, maghrébine, béarnaise, américaine, africaine, chinoise, portugaise, thaïlandaise, turque, pakistanaise, indienne, espagnole, etc. Je parle bien sûr des habitants : car c'est la seule ville de France où il est à la fois rare et plutôt mal vu d'être né sur place !! Le pavé est intéressant parce que déraciné et gluant de la boue de tous les terroirs.

     Très loin des quartiers chics où les pavés et la boue font peur, faisons un tour au café Pelleport, jadis haut lieu du rugby des fortifs, comme le raconte Jean-Claude Lombard dans Dieu aime-t-il le rugby ? (éd. Belle journée en perspective, 2003)

    Il a découvert le rugby en 1941 à travers le SCUF:medium_LePelleport.jpg

    ...le vieux Sporting Club Universitaire de France qui aujourd'hui survit honorablement dans la catégorie "promotion d'honneur", comme s'il avait besoin de conquérir ce qui lui fut reconnu depuis plus de cent ans." [...] Paris était occupé, mais trois gosses du quartier Saint-Fargeau, Bernard, Léon et Jean-Claude, ne l'étaient guère, eux, quand le week-end arrivait..Nous fréquentions déjà Le Pelleport, café qui faisait face à la station de métro. On y parlait entre autres d'athlétisme puisque le fils du patron, José, courait le 100 mètres en onze secondes. [...]Je dois aujourd'hui un merci au Pelleport, suffisamment laxiste quant à l'accueil prohibé des mineurs non accompagnés, puisque c'est devant son comptoir que le grand salut SCUFiste nous arriva. Des junior, appartenant à l'équipe du SCUF, nous mirent au parfum de leurs pelouses enchantées - et, merveille! - dominicales. (p. 25-26)

    Moi aussi je suis un peu comme Tillinac, mutatis mutandis au coeur de Paris : c'est que, voyez-vous, on chercherait en vain un dieu du stade vêtu d'un maillot rose à l'Est d'une ligne La Chapelle-Alésia, et le XXe arrondissement pour eux, c'est probablement... la cambrousse... !

    Mais où sont les pavés ? Même devant "Le Pelleport" on les a ripolinés !

     (1) Voir l'excellent compte rendu d'Amélie Dutheil sur le site du SF... auquel j'emprunte la photo. En attendant les photos du match promises par Ovalove.

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